LES CITHARINS

 Adorés des Nord Savoyards, ces Savoyards du Sud chanteurs, compositeurs et interprètes,nous reviennent enfin au Feufliâzhe ! Vivant en Tarentaise à la frontière de la France et de l’Italie, ils connaissent les paroles en français, en italien, en savoyard et valdôtain des vieux chants montagnards, et revendiquent leur identité de gens de la montagne.

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Un peu d’explication pour ceux qui viennent d’ailleurs.

D’abord pourquoi les Citharins ?

Parce que les 6 Tarins ! Non, non, ils n’ont pas de gros nez ! Les Tarins et les Tarines sont les habitants de Tarentaises(les tarines sont aussi les élégantes vaches brunes des hautes vallées.)

Et non, ils ne sont pas six, ils sont sept, et même huit avec leur sonorisateur !

Mais au départ ils étaient six, puis le groupe est passé en expansion et en tassement alternativement (ils ont été jusqu’à 12) tel un soufflet d’accordéon, au grès des remplacements et renouvellements.

Non, ils ne jouent pas de la cithare ! C’était juste pour le jeu de mots. Pouraccompagner leurs chants, Julien Anxionnaz est àl’accordéon et Louis Garnier à la guitare.

Cette mise au point étant faite, rentrons dans le vif du sujet: les Citharins seront en concert le vendredi soir à Habère-Poche! Et vous pourrez écouter des chants traditionnels alpins! Qu’on se réjouisse !

Leurs grands succès sont à découvrir pour ceux qui ne connaissent pas, ou à chanter avec eux pour les fans, tel que Le vieux pont du village, En descendant des chapelles, La Ripionpion, La Picolardienne ou Ne m’oublie pas vieux chalet,

 

VIDEO:  https://www.youtube.com/watch?v=ptz-5ZJv_SU

 

Avec eux, vous serez donc transportés dans la vallée de l’Isère, d’avant les stations de ski, dans le Val d’Aoste voisin en passant, comme les colporteurs d’antan, par La Thuile et Courmayeur car la frontière n’est pas loin.

Les Citharins sont en majorité natifs soit de Seez, soit de Bourg-St-Maurice en Haute-Tarentaise. Ils ont grandi entre les massifs du Beaufortain et de la Vamoise, c’est dire s’ils ont toujours eu sous les yeux les beaux paysages des Alpes. Ils y vivent et ils y travaillent, et ils s’arrangent pour se retrouver une fois par semaine en répétition… quand ils sont tous là. Car certains, comme Jean-Pierre Sardino, sont d’origine Corse.Ce n’est un secret pour personne, Jean-Pierre va souvent séjourner dans l`île de Beauté et chanter quelque fois avec les siens. Nul doute qu’avecson nom, il appréciera le Choeur sarde de Bosa qui sera en première partie du concert.

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Petit historique du groupe, raconté par Jean-Pierre celui qui présente sur scène, avec humour, les chansons et ses compagnons. Il est la mémoire du groupe et est intarissable sur le sujet (et sur d’autres….)

Le chœur s’est formé vers le milieu des années 60 et s’appelait à l’époque Le QuatuorBorain avec Robert Quey, Jacques Bianchi, Jean-Pierre Sardino, et Louis Garnier. Comme dans le groupe des Citharins, il ne reste que les deux derniers, on peut dire que Jean-Pierre et Louis sont les fondateurs. Ils faisaient partie du groupe folklorique de Bourg-St-Maurice : Les Frontières. Ils se sont ensuite peu à peu détachés du folklore pour se consacrer à leur passion commune qui était déjà le chant.

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Jean-Pierre et Louis; les fondateurs

Ils chantaient ensemble au cours de soirées amicales un répertoire de Tarentaise et du Val d’Aoste. Et c’est à l’occasion du 20 ème anniversaire de la fête du Haut-Bourg, en 1969, que la formation s’est fait connaître en représentation. La fête du Haut-Bourg, était alors un défilé de chars et de fanfares, tous les ans au mois d’Août, à Bourg-St-Maurice. Forts de leur succès, les chanteurs ont décidé de poursuivre les répétitions et d’affiner leur répertoire. Leur notoriété a commencé à grimper. De quatre, ils passent à six en 1981 parce qu’Alain Mérandet et Irénée Grand, enfantsdu pays et également membres du groupe folklorique Les Frontières, ont rejoint l’équipe.

C’est en 1984 que la chanteuse Thérèse Trésanini, originaire de la Compôte en Bauge, s’est greffée à ce chœur d’hommes. Le répertoire s’étoffe et les prestations sur scène s’enchaînent. Elle quitte le groupe en 1990 mais son passage restera gravé dans la mémoire des Citharins à cause de son professionnalisme et de l’intensité de sa voix. Depuis, ils sont restés entre hommes !

C’est à cette époque que les Citharins prennent leur nom et que leur identité actuelle s'est véritablement formée. Jean-Pierre Sardino et Louis Garnier composaient les textes, Christophe Favre les mettait en musique. Ce fut le coup d’envoi et depuis vingt-cinq ans ils tournent, ils tournent… et ils en sont à leur sixième album qui s’intitule Ecoute la montagne. Il y eu des séparations. Des plus jeunes sont arrivés. C’est la vie d’un groupe ! Julien, Président actuelchante, joue de l’accordéon mais s’occupe aussi de toute la technique avec Cédric.

Ils parviennent à faire partager au public le plaisir profond qu’ils éprouvent eux même à chanter sous une identité toute pastorale. Car ils s’efforcent de rendre la richesse de leur patrimoine, en se servant des racines que leur ont léguées leurs grands-parents. Ils se veulentdes « transmetteurs » de valeurs à travers les chants anciens qu’ils collectent et les nouveaux qu’ils composent. Leur dernier CD, sorti en janvier de cette année, ne comporte pas moins de 17 titres dont Les filles de Tignes, Le vieux piolet, Le four de mon village, Le refuge, Le joyeux muletier, l’Alpée, etc.

 

Ténor : Irénée Grand, Jean Claude Girard, Julien Anxionnaz (accordéon)

 

Baryton : Jean-Pierre Sardino, Gilles Mercier, Louis Garnier (guitare)

 

Basse : Dominique Besse

 

Sono : Cédric Michel

 
 

Site Internet :

http://www.lescitharins.fr/

 

Page FB :

https://www.facebook.com/lescitharins?fref=ts

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